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Enfants de la lune

by AKERON

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1.
La créature 03:55
Je suis la mesure de toutes choses. Je suis la fin et l'effet de toutes causes. Partout sur le globe mon culte se déploie. Le monde entier obéit à mes lois. Si tu pense m’échapper tu te méprend, même les morts se trouvent encore dans mes rangs. Baisse la tête et laisse toi faire, il n'y a pas d'issue. J'ai assimilé l'individu pour en faire une masse informe, un corps social se pliant docilement à mon ordre moral. Caché derrière les raisons de votre existence, j'ai mis de la volonté dans l'obéissance. J'ai traversé les âges, réduit l'histoire humaine en esclavage. Vos révoltes viennent alimenter ma rage d'être parfait comme une sphère indissociable qui évolue pour devenir irréprochable. J'arrondis mes angles, affûte mes flèches et ne me disperse pas. Chacun se soumet aux autres et vice versa. Au point que la servitude est ce qui unit l'humanité. Tous égaux dans l'inégalité. Je puise ma force dans la vôtre. Sans distinction, vous êtes tous mes apôtres. Du clochard au grand patron, chacun a son utilité que j'utilise avec subtilité. Et je ris en regardant vos yeux remplient de honte. La fuite des regards voilà sur quoi mon empire se fonde. En guerre avec les autres, construisez vos prisons matérielles où vous retrouverez la paix du ventre maternelle. Vous prenez pour solution la source de vos problèmes. Je vous détourne, vous rend étranger à vous-même. Je suis cette force obscure qui parcours l'histoire. Je suis celui qui fait mentir les miroirs. Domestication intérieur, inférieur à vous même j'ai planté la graine de la ferveur dans vos êtres et l'instinct de la fourmilière se développe pour faire naître un fantasme identitaire où la vie se réussit en la gagnant, où l'être se construit en travaillant pour qu'un vous puissiez dire d'un aire vaillant « j'ai fait ci et ça, ici et là » à vos petit enfants. Je lâche une poignée de paillettes et vous encense, vous honore de la grandeur de votre fausse transcendance. Je tire ma puissance dans vos désirs d'immortalité et ma force n'est pas un moyen mais ma finalité. Dieu est mort, j'ai pris sa place. J'ai reformaté la vie, le temps et l'espace.Et quand vous voulez éclore, je recouvre vos chrysalides de ciment pour en faire une pierre de ma pyramide. Tu te demande qui je suis, quel nom je porte. Toi, l'animal qui pense, qui a besoin de tous nommer pour se donner une impression de transcendance, de créer un nouvel ordre dans un monde déjà ordonné. Je l'opium. Je suis le peuple. Je suis la pomme, les disciples et le temple. Je suis cette force que tu met en œuvre pour transformer le monde afin qu'il te ressemble. Je suis l'empire dans l'empire, la substance que tu crées pour enduire la vie de ta réalité. Toi, l'humanité qui m'a donné naissance lorsque dans le silence de la vérité tu a hurlé je pense. Au nom du père, le fils s'est emparé du saint esprit. C'est par ta plume que mon dessein s'exprime. Victime d'une vie dont tu est le spectateur. Je suis la créature qui domine le créateur.( 4 fois) Tu te demande qui je suis, quelles nom je porte ? Je suis la créature qui domine le créateur. (4 fois)
2.
1914, la grande guerre est déclaré. Il faut protéger l'allié. L’Allemagne va nous attaqué. Chaque homme français est appelé pour constituer notre armé qui sera prête à se battre pour maintenir la paix. J'ai quitté mon usine pour m'équiper d'un fusil. On est partit de mon village avec la rage dans le bide. La haine guide nos mouvements, les dirigeants vers l'ennemie. On avance en chantant, prenant l'allemand en ligne de mire. Une fois dans les tranché, mes 5 sens sont à l’affût. Le silence est brisé par le son des baïonnettes qui s’affûtent. J'entends dans le ciel le sifflement des obus qui chutent. La peur m'électrifie, chacune de mes pensées se chahutent. Les allemands sont en face. Il faudra les exterminer si je veux retrouver ma famille une fois la guerre terminé. Je calme mes angoisses, je suis un guerrier déterminé prêt à esquiver les balles et à fouler des terres minés. La folie humaine ( 8 fois) L'assaut est lancé, j'empoigne mon attirail. On sort des tranchés tandis que les allemands nous mitrailles. Je tire dans le tas en avançant parmi les entrailles de mes amis, de mes ennemis, le corps parsemé d'entailles. C'est le chaos sur le chant de bataille où se répand les ténèbres. Je trébuche sur un cadavre dont le poitrail n'a plus de vertèbres. À force de faire couler le sang, le sol est devenue glissant. Je ne ressent que mes sens et je tue sans faire de sentiment. Les casques à pointes nous balayent de leur mitrailleuses. Les hommes tombent et meurent au passage de la grande faucheuse. Au dessus de mon crâne, les balles tressent des voiles comme des araignées tissant des toiles recouvrant les étoiles. Derrière nous dans leur fossé, nos officiers nous tiennent en joue. Si je fais demi-tour on me fusille sur le coup. Je ne peux que courir vers ma mort. Ma vison devient floue. Mes jambes fatiguent. J'avance avec du sang sur les genoux. Ma femme me manque, mon fils aussi. Je ne me bat que pour les revoir. Je perds espoir. Je l'ai imagine déjà habillés de noir. Un allemand surgit et me donne un grand coup à la mâchoire. Il me plaque au sol et sort de nul part un long poignard. La lame est soudaine. Elle draine la vie de mes veines. Le couteau pénètre doucement dans mon abdomen. Dans mes yeux pas de peine, ma fin était certaine. Dans les siens pas de haine, mais le reflet de la folie humaine. La folie humaine (4 fois) Dans mes yeux pas de peine, ma fin était certaines. Dans les siens pas de haine, mais le reflet de la folie humaine. (2 fois)
3.
Le festin 05:05
hier soir j'ai soufflé mes 18 ans. Les bougies se sont toutes en même temps et j’entends encore ma famille applaudir et mon père me dire d'un air complice « je suis fière de toi, c'est un grand jour mon fils ». l'écho de cette phrase je ne l'ai pas bien compris. On grandit... il n'y a pas de fierté à atteindre 18 ans de vie. Mais pas ici, car ici c'est un symbole qui signifie que t'es passé de grand enfant à petit homme . Comme une petite pomme qui commence mûrir, à se gorger en sucre jusqu'à se désunir de la branche qui lui à donné vie et sachez que si la pomme n'est mangée, et bien la pomme pourrie. Donc c'est parti, la machine se met en marche. Le système m'engloutit et m'accueille dans son arche. Et ai-je le choix ? L'homme en noir se moque de ta liberté. Le navire s'en va, l'enfant en toi se met hiberné. Et pendant qu'on manger le gâteau et ses 18 troues, je me suis rendues compte que je ne ressentais pas grand chose. Un anniv' comme les autres, à la seule différence que celui ci je l'attend depuis mon enfance. Quand on est petit, on se dit qu'être grand c'est être libre. Fibre d'un espoir déchue, la majorité ne délivre personne mais lorsqu'elle arrive, tous les gamins salivent, rêvant de pouvoir vivre une liberté administrative et rien de plus. Ça déplaît mais que veux tu on ne choisit pas ce qui est vrai. Et dans le fond, ce qui m'effraie c'est de me rendre compte que je suis déjà sous l'emprise de l'homme noir qui m'emporte dans son manteau et qui me dit tout bas en me prenant par le col qu'il est temps pour moi de prendre mon envol en montrant du doigt les ailes en cire d’Icare. Pour lui mon histoire débute maintenant tout comme ma vie car hier soir j'ai soufflé mes 18 ans. Les bougies se sont toutes en même temps et j’entends encore ma famille applaudir et mon père me dire d'un air complice « je suis fière de toi, c'est un grand jour mon fils ». l'écho de cette phrase je ne l'ai pas bien compris. On grandit... il n'y a pas de fierté à atteindre 18 ans de vie. Mais pas ici, car ici c'est un symbole qui signifie que t'es passé de grand enfant à petit homme . Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Franchement je ne comprend pas, que je dois marcher devant moi les yeux rivés vers l'avenir ? Que je dois tirer un trait froid et brutal sur mon enfance et me plier à l'exigence de voir glisser mon existence dans leur format. Et ça, je ne l'accepte pas, cette loi qui nous dit que qui vivra sera qu'une abeille de plus dans la ruche du profit, et on coule dans le moule qui épouse nos profils. Lorsqu'il pousse, l'enfant se charge en énergie. Il est un être libre doté d'une aversion pour l'inertie donc si en grandissant cette force vivante se frêne c'est que dès la première feuille on se rêve aussi grand que le chêne. Et sans gène, j'exprime cette idée amoral. Cette idée mal comprise pour sa forme paradoxale où l'enfant est plus libre que l'adulte car un rituel fait qu'en grandissant l'asservissement devient habituel. En grandissant, on donne un sens à notre servitude, et puis à 18 ans on plonge dans l'incertitude de faire le bon choix et c'est là qu'on est domptés car l'état établit ses bases sur ceux qui se sont trompés. Sur ceux qui ne savent pas quoi faire de leur destin, qu'on pousse dans le vide sans leur donner le temps de réfléchir. 18 bougies qui fument alors qu'avant je l'ai voyais frémir. La lame entame le tout et commence le funeste festin. On coupe le gâteaux. On retrousse nos manches. On le bouffe, on tousse, on glousse et puis nos bouches se changent en gouffres engloutissant le deuil sucré d'une année de plus disparue dans un tourbillon de fumer. Et à chaque anniversaire on enterre un grain de sa vie avec air fière mais ce qu'on ne sait pas c'est qu'à chaque festin on s'éloigne de l'enfant qui nous rendez Humain. On s'éloigne petit à petit de notre essence, de ces moments où l'on courait dans tous les sens pour découvrir le monde dans chacun de ses recoins, de ces moments où notre nature et notre esprit ne faisait qu'un. Mais on bouffe le gâteau et on apprécie la chute. Nan ! Comme les vieux amants, je veux mourir sans être adulte. Pas question de bouffer et de m'en satisfaire, de devenir un ange de plus qui à brûlez ses ailes imaginaires. Hier soir j'ai soufflé mes 18 ans. Les bougies se sont toutes en même temps et j’entends encore ma famille applaudir et mon père me dire d'un air complice « je suis fière de toi, c'est un grand jour mon fils ». l'écho de cette phrase je ne l'ai pas bien compris. On grandit... il n'y a pas de fierté à atteindre 18 ans de vie. Mais pas ici, car ici c'est un symbole qui signifie que t'es passé de grand enfant à petit homme .
4.
Le vieillard 05:10
Assis à la terrasse de ce café, je bois dans l’espoir de me relaxer en regardant les passants encore plongé dans leur rêve au moment où les travailleurs et le soleil se lève. Depuis quelque temps je ne dors plus beaucoup. Je suis réveillé chaque nuit par une étrange douleur au cou et sa m’angoisse donc je viens me recueillir ici pour m'apaiser un peu, pour oublier l’asphyxie dans la chaleur d'un whisky. Je déteste ce poison mais je n'ai que ça, cette serveuse qui m'apporte cette boisson avec un sourire. C'est incroyable comme elle est belle. Elle me rappelle cette époque où c'était moi qui étais beau. Où j'aurai tout fait pour pouvoir la conquérir, cette belle époque où je n'avais pas 75 ans ans les rides. Vieillir, triste et banal réalité. Je me demande dans son sourire si il n'y a pas un peu de pitié. Si je ne suis pour elle qu'un simple pilier de bar, qu'un client de plus attablé parmi les petit vieillard, qui ne sait que boire du soir au matin la liqueur de l'oublie. Elle me regarde comme un condamné qui va bientôt mourir et ça, oui ça, je ne le supporte pas. Ce regard de dégoût que l'on porte sur moi. Ce regard qui m'insulte, qui me rabaisse à ce que je ne veux pas être, un petit vieux gâteux dont la sagesse est partie faire la fête. Mais j'en ai rien à foutre qu'on me prenne pour un sénile.moi je sais qui je suis et je suis loin d'être débile. De mes 16 ans à ma retraite, moi, j'ai trimé à l'usine et vous osez me regarder ainsi mais mon dieu j'hallucine. Du respect pour la vieillesse, mais vous me prenez pour qui ? Vous ne savez pas ce que c'est de se sentir partir. Un petit vieillard en détresse, mais vous ne savez pas ce que je vie, vous ne savez pas ce que c'est de ne plus avoir d'avenir. Laissez moi une dernière danse, une dernière chance. Encore envie de jouer, laissez moi une dernière manche. Mais la partie touche à sa fin et le temps fuit. Je n'ai plus de carte en main et je m'ennuie. Laissez moi une dernière danse une dernière chance. Encore envie de jouer, laissez moi une dernière manche. Mais la partie touche à sa fin et le temps fuit. Je n'ai plus de carte en main... Il est tard, le soleil se couche et je vais faire de même donc j'appelle la serveuse me lève et paye l'addition. Toujours belle, même avec ses cernes et son air fatigué, je l'a regarde alcoolisé, sourire figé sur mon visage ridé. Mais elle ne me sourit plus donc je l'insulte et je m'en vais. Elle lui a bien sourit quand est partit cette anglais taillé en V. Moi j'ai envie d'amour que je suis bourré donc donnez en moi. Zigzagant sur le trottoir, je chante pour que les gens me voit, pour que les gens croient que je me fous d'être vieux que même en fin de vie je reste heureux. Leur faire croire que je suis un enfant joyeux dans la peaux d'un vieillard, leur faire croire que je me sens seul, peut-être, mais pénard et ils y croient, enfin je crois. Rien à foutre, allez, dansons la valse du bal perdu tout en chantant la chanson et mon corps tourne en rond. La vieillesse c'est superflue et la mort c'est une sale pute, je veux mourir sans être adulte. Me voilà en bas de chez moi. Je trébuche sur le palier. J'habite au 3ème, pas d’ascenseur, qu'un escalier. J'ai envie de vomir et j'ai la tête qui tourne. J'entre difficilement comme un enfants qui pousse une porte lourde. Je pose mes mains sur les murs du corridor qui me mènent à ces marches où je viens poser le pieds. Prêt à affronter une fois pour toutes cette effort, je m'agrippe à la rambarde et commence à m'élever mais dès la première marche je sens que mes jambes tremblent. Elles semblent ne pas supporter le poids de mon corps ramollit. Affaiblit, ma respiration augmente, mes poumons sifflent, chaque marches, une gifle de fatigue frappant mon cœur qui se crispe, mon cœur qui me crie que je n'irai pas plus loin. Allez putain ! Un peu de courage, il n'en reste plus que 20. J'irai jusqu'au bout même si la douleur me bouffe. Je ne suis pas un lâche qui fait demi-tour lorsqu'il souffre. À chaque marche j'étouffe mais je continue car j'ai ma dignité. Pas question de tourner les talons face à un escalier même si je sens mon sang se durcir, mes sens s'unir pour faire resurgir mes souvenirs dans un ras-de-marais. Avalé par mon passé, c'est alors que je vais mourir que le sens de ma vie m’apparaît. Je comprends que c'est pour tomber que les pommes poussent. Je comprends ce que je suis ce que nous sommes tous et je ris. Oui je ris si fort comme si je riais au nez de la mort qui m'arrache petit à petit de mon corps et je cris. Je cris comme un soldats constatant qu'il se bat une dernière fois, qui hurle en combattant. Viens ! Je t'attends, traverse ma poitrine. Ta douleur me pétrifie au point de ne plus vouloir vivre. Je lâche prise, mon cœur explose mais en tombant, je lève la tête au ciel dans le dernière espoir d'un mourant. Laissez moi une dernière danse, une dernière chance. Encore envie de jouer, laissez moi une dernière manche. Mais la partie touche à sa fin et le temps fuit. Je n'ai plus de carte en main et je m'ennuie. Laissez moi une dernière danse une dernière chance. Encore envie de jouer, laissez moi une dernière manche. Mais la partie touche à sa fin et le temps fuit. Je n'ai plus de carte en main, soyez gentils.
5.
« Chacun sa route chacun sa croix », voilà la réponse de la peur qui voit le malheur s'accroître. incapable d'agir on traite nos problèmes à froid car ce monde nous exalte et nous terrifie à la fois. Comment perdre la foi ? Moi qui ne croit en rien, moi qui croit en tout sans dote sans crainte. Une grande boucle nous entours, notre histoire est sans fin. Une règle est juste si l'on est libre de l'enfreindre. Je suis ma voie, loin de l’austérité. Plutôt mourir de faim que d'obésité. Savoir maîtriser les appels de son estomac. Résister au chant des sirènes sans s’enchaîner au mat. Mais on dit que l'être s'érige dans l'appétit d'avoir donc petit à petit on s’apitoie dans la bêtise à croire qu'il ont raison ceux qui parlent de nature humain,qui pense que l'unité se crée dans la fracture urbaine, qui divise et règne à coup de tonfa dans les côtes, conscient que la puissance des uns vient de l'espoir des autres, qui pressent les fruits de nos labeurs jusqu'à la dernière goutte en te disant qu'ils t'aiment alors qu'en vrai ils n'en ont rien à foutre. Et c'est un fait, cette élite du méfait. À mesure des années on a appris à s'en méfier. Tu veux te défiler mais l'infraction et flagrante. Le défie est de dévier leur bastion dans la pente. Les tirer jusqu'au en leur faisant croire qu'on a mordu à l'hameçon. Et une fois a genou, ni oublie ni pardon. Allons enfants, il faut que nos esprit se transcendent, si le savoir est une arme ils vont goutter à son tranchant. (fois 2) Nous ferons jaillir la vérité de leur trachée et des millénaires de mascarade sera recrachés. Phrasé par phrasé l'homme en noir sera retracé et nous pourrons voir enfin le dirigeable se crasher. Criez victoire il suffit d'y croire ! L'idée ne fait pas tout. La force par le nombre est notre atout. Déployons-nous partout où l'on voit l'hydre croître. Nous biserons la boucle pour en faire une ligne droite. Hé, allons enfants de la lune ! Sentez vous l'odeur du souffre de la mèche qui s'allume ? Quand les opposé s'annulent pour ne former qu'un tout, entend-tu qu'il est temps allez va faire un tour. Tu verras que rien ne justifie notre situation, que nos jugements ne sont que le fruit de notre éducation, que si l'on en ai là ce n'est que par erreur. On ne formera plus qu'une nation, mentale sera l'épuration. Révolution intérieur. La rage sera réitéré. Tous terrés dans la terreur de voir la hache déterré. Tous happés par ce torrent de milles angoisses et certitudes. Certains perdent leur liberté, nous on gagne notre servitude (deux fois) Allons enfants de la lune Allons enfants de la lutte (2 fois) Allons enfants de la lutte, sachez que notre salut ne se fera que dans la rue. À nous de tracer la route. À nous de tourner la roue. À nous d'unifier la foule. À nous de devenir la foudre. Fou de rage et à genou, nous briserons les vitrines. Nous aurons le nombre donc la violence légitime. On dit que l'homme est libre donc en partant de ce fait, maintenue à terre il est normale de se relever. Les yeux ébahies vous nous qualifier d'idéalistes car on crie une vérité non établie mais c'est vous qui êtes naïf dans vos discours euphoriques. L'insurrection n'est pas une affaire d'opinion mais de logique. Donc profite tant que tu en a le temps. Toi, petit homme entêté qui fait que l'étau se tend. Voici venue la fin de votre règne de la fin car la révolte à une odeur et que l'on sent son parfum. Oui, le cycle est parfait, le changement inéluctable. La vie n 'évolue que dans la révolte et c'est irréfutable. Le système n'est plus stable car il a pris du retard dans son rapport à la terre dans son rapport à l'histoire. Sans dieux ni maître, sans foi ni loi. Voit-tu au loin l'avancé des chevaliers noirs annonçant un nouveau départ, un nouvelle destiné, alors qu'on s’égare un nouvel espoir de vérité ? Beaucoup seront terrifiés mais nous passerons outre. Le temps fera que chacun deviendra sa propre poutre. Et nous nous soutiendrons dans un équilibre des forces, nous retrouverons le goût de la sève qui coule sous l'écorce. Car s'organise au milieu du chahut une pensé libre qui souffle la brume. Parmi les ombres une flamme s'allume. Voici venue le temps des enfants de la lune.

about

La plume et le marteau. Une compilation de 5 univers avec force contestataire et légèreté poétique.

credits

released March 19, 2017

Auteur-Interprète : AKERON (Allias Marius Hoël)
Instrumentales : AKERON (Allias Marius Hoël)
Prise de son et mixage : Thomas Barjolle (CLAJE)
Graphisme : Gaspard Hoël
Logo : Marcelin Chottin
Pochette d'album et communication : Johanna Thiersé (CLAJE)
Chargé de production : Julien Henrique (CLAJE)

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AKERON Paris, France

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